après Voyeur, plus en ligne -mais on pourra faire un peu de lecture via ecrans, ou trouver des vestiges via google... celui-ci par exemple.
On aura pensé bien sûr à Time Code de Mike Figgis : l'interactivité rend possible l'organisation en volume, et restitue la linéarité (mais une linéarité "ouverte") de la lecture. Le projet Voyeur renverrait plutôt à Hotel.
http://www.visualcomplexity.com/vc/
http://www.smashingmagazine.com/ (on ne le liera jamais assez)
http://www.trendwatching.com/trends/ (au fait, c'est un lien ou une tendance ?)
"Nous avons probablement reçu des demandes de retraits de fichiers, mais nos filtres anti-spam se sont chargés de les supprimer."
De ?
On verrait bien James Spader ou Candice Bergen.
Si vous lisez ecrans.fr, vous savez déjà que le mot est de Peter Sunde (brokep) de Pirate Bay, en commentaire aux tentatives d'abordage de Prince.
Edit -amateurs de vrais bons mots bien juicy et d'impertinence pur sucre, cliquez :
(+, en profiter pour découvrir le blog de Peter Sunde : http://blog.brokep.com/)
Repéré sur la section business&tech de time.com, ce nouveau billboard Altima Coupe (Nissan)... ouvrez le fichier pour le faire passer à l'action : Téléchargement PID_293604_K2078_Altima_Loupe_300.swf
.
(thanks UnPlug :) )
NB après test -- si le dispositif de mouseover semble ne pas fonctionner et que "l'optique zoom" disparaît, fermez et rouvrez le fichier.
Bien plus fiables et riches en fonctionnalités que les "web OS", les applications portables... mais y avez-vous déjà pensé ? Autour de moi je m'aperçois que peu les utilisent (la propriété est aussi une explication, mais il y a des compatibilités, côté openoffice par exemple --les DA ont moins de chance). Pourtant rien de plus simple : mettez-les sur une clé USB, vous les lancez sans avoir à les réinstaller et vous travaillez avec.
Liste des indispensables ici :
http://www.framakey.org/Portables/Index
pour suivre les MAJ et les nouveautés :
http://portableapps.com/
ça n'enlève pas leur intérêt aux applis online (à ne pas confondre avec le concept de "web OS", avec lequel j'ai un peu de mal d'ailleurs). Mes préférées de ce côté : les suites zoho et google. Avec chacune leurs + et leurs -.
Pour les docs vraiment confidentiels, j'ai tendance à préférer une application embarquée, portables incluses. Pour le reste, ou pour un partage circonscrit dans le temps, le online me va très bien.
via ecrans.fr, je découvre à l'instant SearchCrystal, un moteur de recherche en mashup : "a search visualisation tool that enables you to compare, remix and share results from the best web, image, video, blog, tagging, news engines, Flickr images or rss feeds". Searchcrystal interroge en même temps google, yahoo, folksonomies et réseaux sociaux... et offre le choix de la visualisation et de la catégorisation des résultats. On peut aussi partager le résultat d'une recherche via un "embed", ou par mail. Un widget pertmet également de créer des "minicrystals" personnalisés à placer sur son site (le widget est proche de bittybrowser dans l'idée). La visualisation se rapproche de la cartographie sémantique à la kartoo ou à la ujiko, mais à la différence de kartoo ou ujiko, l'accent est mis dans la personnalisation sur le "display" et la partageabilité.
Je n'ai pas suffisamment testé pour avoir un avis sur les perfs, mais j'aime déjà beaucoup la souplesse du concept, qui, en mashup malin, emprunte aux ergonomies les plus attractives pour mettre un peu plus de finesse dans le monde des moteurs.
envie de tester ? >> http://www.searchcrystal.com/home.html. Faites aussi un tour dans les projets(analytics en particulier).
La recherche sur Google peut être optimisée et personnalisée quand le requérant agit en étant loggé dans son compte google, ou toit simplment depuis un ordinateur où son nom d'utilisateur et son mot de passe sont mémorisés (case "se souvenir de mes infos" cochée). Exemple concret : loggée dans gmail préalablement, j'effectue dans blogsearch la recherche suivante (mais pas directement depuis mon compte) :
Au bas de la première page de résultats, les options que voici me sont proposées : création d'une alerte mail, ajout d'un module dans ma page igoogle, fil RSS de suivi dans greader. Le tout personnalisé, puisque ces options vont vivre dans les services google que je détiens, et ciblé sur l'entrée de ma recherche.
Je vais donc voir en cliquant sur chacun des trois liens, ce qui me fait atterrir sur les propositions suivantes :
Pour l'alerte mail :
Pour insérer un widget sur cette recherche dans ma page igoogle :
Pour souscrire à des fils RSS cohérents avec les termes de ma recherche dans mon greader:
Le module igoogle et l'option Greader ne diffèrent guère dans le principe (liste de fils rss pour les deux), le module dédié à cette recherche spécifique fonctionne comme un sous-module du module greader dans une page igoogle.
Je remarque que les résultats via les feeds des options diffèrent un peu de ceux donnés par la recherche initiale -différence sans doute liée à la réactualisation des publications.
Mais surtout, en plus de l'intégration de nouveaux outils de recherche avancée et de suivi, on peut voir dans cette proposition un pas vers une réelle différenciation de la page igoogle par rapport à ses solutions concurrentes. Jusqu'ici, je voyais peu d'intérêt à igoogle par rapport à mon netvibes par exemple, ou même tout simplement à ce que je peux faire en personnalisant Firefox (dans lequel je peux par exemple placer un gadget gtalk pour chatter directement depuis le browser). J'y rassemblais les services que j'ai choisi d'utiliser, mais à part ça je dois dire que je ne faisais pas grand'chose avec ma page igoogle. Je me disais même que finalement ma page gmail serait la plus "centric" pour rassembler les services que j'utilise et me permettre d'y accéder. Je continue d'ailleurs à penser que l'arborescence des services et des possibilités de google n'est pas totalement intuitive et facile pour l'utilisateur. J'ai envie d'avoir, accessible depuis n'importe quelle page de service (que je sois sur gmail, sur blocnote ou sur mes google documents), une véritable interface qui me permette de circuler vers toute autre page, par exemple, visualiser et voyager d'un clic de gmail vers le blocnote. L'intégration existe (menu déroulant dans gmail par exemple), mais n'est pas "totale". On ne profite pas de façon optimale de la réelle fluidité entre les services. Mais peut-être cela va-t-il changer. Peut-être igoogle va-t-il devenir une plaque tournante du compte de l'utilisateur, et fonctionner non pas sur le modèle connu de la "page personnalisée", mais sur le modèle d'une interface online. Une interface, une plaque tournante, pas une page personalisable de plus : voilà qui me plairait et me serait réellement utile. J'extrapole un peu, je ne veux pas dire que igoogle aille maintenant dans cette direction bien sûr. Simplement, la fluidité de la proposition de recherche ouvre une porte pour igoogle.
Mais revenons à nos moutons : les outils de recherche additionnels avec un compte google. Vous pouvez créer une alerte mail de recherche directement, sans avoir au préalable cliqué sur le lien "alerte" au bas d'une page de résultats : il suffit de se rendre sur http://www.google.com/alerts. Pour effectuer une "recherche rss", c'est encore plus facile, entrez un ou plusieurs termes (avec ou ans opérateurs) dans le champ de souscription de greader, comme vous le feriez dans le champ d'un moteur. Greader se comporte comme un "moteur rss". Par exemple, avec "customer delight", vous obtiendrez une liste de billets cohérents avec ce terme, vous vous abonnerez ensuite aux fils qui vous intéressent après les avoir consultés.
NB : si vous avez un blocnote google, il vous sera utile aussi pour clipper vos recherches dans google. N'oubliez pas de charger l'extension du blocnote (en 2 clics dans Firefox, en exécutant le fichier avec IE), elle vous fera gagner un temps fou... Et, en plus de bosser avec le moteur, le blocnote bosse aussi avec google documents, car vous pouvez exporter toute note vers GD (liens conservés).
Selected and commented creative interactive for a weekly check out :
http://www.imediaconnection.com/showcase/index.asp
Vous êtes content parce que vous avez 100 000+ visiteurs uniques par mois sur votre blog ?
Vous avez 100 visiteurs par mois mais vous êtes content quand même ?
Jetez un coup d'oeil sur ce communiqué de ComScore : oui, c'est compté en millions.
On n'est jamais que bien peu de choses. On le savait, mais parfois on oublie.
Quant à la passionnante question des revenus générés (ou pas) par les blogs, on va dire que vous y échapperez ici.
J'aime beaucoup les mini-sites du Louvre. Mais tous ne sont pas répertoriés sur le site du Louvre... pour les retrouver, l'opérateur "inurl:" dans google est un petit trésor. En passant par un opérateur dans une recherche, il ne faut pas oublier de relancer les pages ignorées, on peut obtenir davantage de résultats tout-à-fait pertinents.
En l'occurrence :
donnera ceci.
ah, ils n'y sont pas tous ? pas Rembrandt par exemple. Il suffit de compléter en entrant à la suite le nom de l'artiste :
Les opérateurs de google sont des instruments simples, mais souvent ignorés. Je ferai un petit topo là-dessus, le temps de rassembler un peu tout ça.
Blanca Li par JL Sieff, 1996
xx
Patrick Dupond par JL Sieff, Paris 1989
xx
Sylvie Guillem, autoportraits, février 2004 (parution dans Vogue)
xx
Ces corps sont tellement sculptés, qu'ils ne font pas "nus". La nudité, ce n'est pas simplement d'enlever ses vêtements. Vêtements ôtés, une image rhabille -une image ou la scène, je pense à l'habit de lumière des danseuses du Crazy. Le travail du corps lui aussi forme une sorte de vêtement à l'oeil : le détail des muscles, le dessin formé par les contours, forment un corps "designé". Et puis la prise de vue place son voile transparent par dessus tout ça, transparent mais pas moins stylisé.
Autre raison pour laquelle ces corps ne sont pas si nus que ça : pas de sexes, pas de pilosité. De même qu'il n'y a pas une seule chair qui tombe ou qui plisse. Pourtant, ces images ne sont pas "lisses" ou marquées par un quelconque effarouchement : elles montrent une chair où le sexe, loin de n'avoir pas sa place, est simplement gardé en coulisses, en privé, comme on garde sa vie privée pour soi. Ce corps-là : nu, montré, mais pas totalement public pour autant. Donné à voir, pas livré en pâture. Images au delà du sexe comme de la pudibonderie.
"plugging products is as problematic in the virtual world as it is anywhere else"
avec purpose n°5 : http://www.purpose.fr/
liens associés :
http://www.ecrans.fr/spip.php?article1435 (je suis contente quand Ecrans parle de purpose...)
http://www.jeudepaume.org/site/frameset.php?idModule=1 (lien vu dans l'article de Ecrans, à mettre dans son agenda dès ce week-end)
http://expositions.bnf.fr/Salgado/bande/index.htm (parce que les images de ce n°5 m'ont fait penser à celles de Salgado, que j'ai découvert au Centre Culturel de Belem en septembre 1992, au bout d'une flânerie)
http://www.livresphotos.com/-Sebastiao-Salgado-.html (Salgado encore, livres de ses photographies)
Polarinertia. Déserts suburbains et escalators à Hong Kong, bicyclettes pékinoises et art sur les murs de Los Angeles ou de Barcelone, sèche-mains de tous les pays ou focus sur Gaza, c'est là. Et
Plus précisément : ici pour les déserts suburbains par Steve Smith, ici pour les "murals" de Barcelone.
Superbe photozine que Polarinertia (http://www.polarinertia.com/index.htm). Il faut cliquer sur les Archives pour accéder aux précédents numéros. Créé en 2002, le photozine a des ressources visuelles qui valent le bookmark.
note rapide, ce ne sont que quelques pensées qui me viennent ce soir
Pirelli, BMW pour ne citer qu'eux, se sont lancés dans une production écran où le spot ne se contente pas de mimer le film, mais sans "intégration" : la marque se positionne comme sponsor d'une réalisation qui ne raconte pas son histoire ni celle de son produit. Topshop a récemment "raconté" (brièvement, avec une video de type "réaliste" qu'on a pu voir par exemple sur vogue.fr) le travail de Kate Moss sur la collection éponyme : degré zéro pour Top shop ? d'une certaine manière oui, il n'y a pas de fiction, mais il y a bel et bien une brandstory --une labelstory serait plus exact. Avec le seul nom de l'égérie-styliste, pas besoin de développer un scénario plus avancé, pas besoin de fiction : c'est le modelstory qui surgit dans l'histoire racontée du label, le label c'est le top-model. Sans matière fictionnelle, Topshop ajoute déjà un tiroir narratif à la pure "productstory" telle que nous la connaissons : l'image et le dit liés à Moss façonnent ceux de la collection, sur la simple attribution de nom. La labelstory pouvait donc rester basique (en gros : "j'ai fait une collection à partir de ce que moi icône de mode j'ai dans mon armoire") et s'exprimer sur le modèle classique de la productstory : la propagation et l'attraction vers la collection tiennent dans la rencontre Moss/Topshop, dans un schéma collusif, c'est "Moss" dont on parle et qu'on veut à travers le label. BMW, en faisant appel à des "noms" du cinéma, dépassait franchement la pure productstory, s'en affranchissait, en choisissant de produire des formats fictifs, des produits cinématographiques allusifs : BMW +JJ Abrams par exemple, voilà un couple qui fait surgir des notions (notoriété, performance, rapidité, audace, innovation), mais le cinéaste et la marque restent sur leurs terrains respectifs, sans que l'un intervienne dans le domaine ni dans l'histoire de l'autre. Le mix "une star + une marque" attirait l'attention sur un produit tiers, la mini-fiction, et la propagation passait plutôt par là. Pas la même histoire.
(Pirelli fait un peu comme BMW, d'abord avec Naomi Campbell, puis avec Uma Thurman)
En ce moment, Audi lance une autre fiction : http://www.audir8.fr. Une fiction annoncée autour d'un nouveau produit, un double suspense organisé en plurimedia, et... difficile d'en dire plus pour l'instant, mais la bande-annonce laisse entrevoir un mix intéressant entre productstory (car il n'y a pas de produit sans histoire, vraie ou inventée, pas de produit sans aura narrative) et fiction.
"Nous vivons dans une société qui coupe l'individu de son corps et de ses besoins, dans une société où il n'y a pas de respect pour le corps."
Karin Viard, phrase extraite de son interview dans Styles du 3 mars 07.
There is hardly anything as boring or flat as an email subject. It basically just tells you what the email is about --and then it is all you are ever going to expect, that's the way it goes and what it's made for. Who even wants to blog about that ? This one was a good surprise a few minutes ago in my mailbox, much beyond everything I could have expected :
Who knew sardonic beavers could pull the multiple faces of Bell into focus?
Needless to say I eagerly opened the email (from strategymag.com) --not to say that I don't open their mails otherwise (after all I subscribed), but I may have waited till tomorrow for instance, or even just tagged and then archived it.
so, here is my point : because you are a big company sending an email or eletter about very serious and deep things (like marketing stuff, see how deep you can get), it doesn't mean you have to keep a serious profile. Because readers chose to subscribe to your emails or eletters, it doesn't make them hyperactive readers. You don't want to be procrastinated or archived, do you ? Get yourself a beaver, you'll meet readers.
Voici la nouvelle série des images Lacoste pour ce printemps/été 07. Même signature, "un peu d'air sur terre", un fond dont le bleu se fait plus azuré, des bonds plus "marchés", comme si commençait à se laisser imaginer un encore invisible runway, des attitudes qui ont quelque chose de plus "travaillé", apparition de la ville dans la géométrie de l'image... mais toujours la même fraîcheur, et la capacité de la campagne sérielle à se réinventer sur un air polygraphique.
Deux belles marques automobiles, deux très jolies ergonomies, deux designs et scénarii interactifs qui empruntent des routes radicalement différentes...
Découvert sur ecrans.fr à cet instant, le travail de "Sam3", artiste urbain. Merveilleuses et fantômatiques silhouettes, où on est tenté de retrouver des influences, des références... mais à lire l'oeil "nu" de préférence, comme des ombres de rêves subconscientes sur fonds de réalité brute. Son blog raconte les oeuvres : http://sam3-security.blogspot.com/. J'aime beaucoup la "masks battle" (http://sam3-security.blogspot.com/2006/11/masks-battle.html).
J'aime les génériques : c'est peu dire. Je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours aimé ce moment-là. autrefois, le générique me semblait être ce qui était avant le film, une attente, une promesse d'autre chose, une annonce de l'action. Une attente. Mais maintenant, je le regarde autrement, il me paraît avoir acquis une propriété nouvelle : celle de condenser le produit visuel, de porter l'esprit et le "muscle" de la geste et de la narration ; en même temps, il se met parfois à vivre de par lui-même, comme une série d'images indépendantes, un prélude, une étude, un morceau qui détache ses notes et forme une petite oeuvre à lui tout seul. Surtout pour les séries. Je pense surtout à celui de 6 Feet Under, le plus beau que j'aie jamais vu. Fusion simple et lumineuse du son et de l'image, pouvoir de résonnance, éclosion ; c'est un générique qui refonde le "genre". Prélude en synesthésie majeure.
Un travail intensément reposant pour l'oeil : celui de Mirai Tomono. A découvrir sur son site : http://www.miraitomono.com/. Et aussi ici, joli slide et quelques paroles chez dazeddigital : http://www.dazeddigital.com/rise/photographer.aspx?a=34
Pour les amoureux du genre "webdocumentaire", en voici un à voir ou à revoir : réalisé par Arte, "James Ellroy - Le quatuor de Los Angeles". Ici : http://archives.arte-tv.com/static/plokker/ellroy/index_fr.html
"Parcours initiatique dans le Los Angeles de James Ellroy, à travers son Quatuor de Los Angeles : Le Dahlia Noir, Le Grand Nulle part, L.A.Confidential et White Jazz.
Naviguez sur les pages de L'Indiscret, tabloïd fictif , et partez à la rencontre de l'"American Dog" en écoutant François Guérif, son éditeur en France, et des analyses des oeuvres et des promenades dans le L.A. de l'époque."
(texte de présentation figurant sur le site d'Arte : http://www.arte.tv/fr/art-musique/James_20Ellroy/Webdocumentaire/1360378.html)
C'est un genre qui m'intéresse énormément. Comme les produits sériels, il émerge sur le web avec une rénovation, une hyperécriture. Pas une pure et simple importation télévisuelle.