short stories

iconical

                                                            

                                                                                                                                                                                                                        

Marcia Cross est une icône post-kidman. Pas un copycat, elle a une teneur à l'écran qui la distingue nettement. Elle est photogénique et télégénique au sens originel : elle génère une image forte, signifiante, interragissante, une image qui traverse l'écran pour devenir émotion et gouverner la perception. Une image qui édicte ses lois de l'attraction du regard. Image persuasive par excellence. Et c'est là que se situe le parallèle avec Nicole Kidman. En regardant bien Desperate Housewives, j'ai repensé notamment au regard de Kidman dans "Prête à Tout". A la netteté des traits, au renvoi de la lumière sur les volumes du visages. "Mode opératoire" dans le jeu et la succession des mimiques qui récupère le matériau du "naturel" pour le transposer dans un univers fictif et construire l'image, passer de l'autre côté du miroir ; s'utiliser entièrement pour imposer le personnage. Dans la série, Marcia Cross est le personnage le plus filmé en gros plans concentrés sur son visage. Ce ne peut être un hasard.

a few icons here.

DADVSI 2.0 ?

On se disait, tristement d'ailleurs, qu'elle passerait. Eh bien non. Pas aujourd'hui. Le débat a visiblement pris une autre tournure, celui d'un "débat de société" comme le souligne Libé (aussi sur le podcast, mp3 à télécharger aussi). Mais : tout semble tourner autour du téléchargement dans les discussions. J'espère que le monde du logiciel libre, concerné au premier plan, s'en sortira indemne. J'espère aussi que le jour où un texte proposera de prévoir paiement de droits pour l'emploi sonore du verbe être, ce sera classement vertical direct. Si les majors n'ont pas su lire le marché, si elles adoptent une sratégie contre-marketing, ça doit rester leur problème. Le verrouillage n'est pas un concept marketing viable.

Mon pari : une loi inapplicable, confuse, contradictoire, déphasée par rapport à l'esprit du droit français et aux modes d'échanges de la vie courante, qui ne passera que sans ses amendements à problèmes, et/ou qui sera vite enterrée courant 06 par des modifications vidant le texte de toute effectivité. Je pense que le travail des députés en ce moment consiste à trouver le bon biais vs la contrainte de la directive européenne (faire sans faire). Ce qui n'empêche pas de signer la pétition.

Bientôt ajouts de liens glanés autour de la DADVSI. En attendant, ce bien documenté dossier de Libé en date du 19. Pour une vue synthétique, le pdf de eucd.

(edit 28.12)  Pas d'adoption de l'ensemble du texte. Lire le billet d'Eolas en date du 23 pour vous y retrouver en attendant le 17 janvier 06. Voir aussi son billet du 22 sur la discussion autour de l'amendement 153. Beaucoup de liens utiles et bien informés aussi (cf commentaires et TB) sur ce blog dont l'auteur sait de quoi il parle, et pour cause. C'est donc là qu'il faut aller en priorité pour se faire une idée claire sur le sujet.

envisager sérieusement de cliquer aussi sur :

http://www.odebi.org/dadvsi/LeDADvSIpourlesnuls.html

http://www.liberation.fr/page.php?Article=344719 (article paru le 19.12)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=345553 (interview du 16.12 de Christophe Espern sur le DRM)

http://www.formats-ouverts.org/ (découvert chez fred cavazza ; à ne pas manquer)

http://standblog.org/blog/?q=DRM&submit=envoyer

open commerce

Créer son dispositif e-commerce grâce à un outil open source, c'est possible et ça s'appelle oscommerce. Mieux encore : oscommerce constitue une communauté où les développeurs peuvent contribuer, d'où pérennité et évolutivité. Créé il y a 5 ans, oscommerce affiche 6 840 stores on line, 3 120 contributions et 80 713 membres. Projet de facto communautaire pour un modèle original.

Comment ça marche ?

> Aperçu avec la démo : à l'instant où j'écris ce billet seul le catalogue est en démo on line. Structure solide, claire et simple, et des fonctionnalités telles que la notification, le forwarding, les reviews. Intéressant d'ailleurs, l'intégration des ces items très folksonomiques. On peut bâtir un site complet, ou simplement un canal d'appoint à un PV physique, suivant les items intégrés.

> philosophie du modèle ici. En gros, c'est la convergence des motivations qui fait tourner le truc. L'esprit du Libre, le concept du don.

perte 2.0

Et voilà. Après avoir rédigé une note, recherché et cloqué les bons liens soigneusement collectés, je clique je ne sais pas où et je perds ma note. Chiant. ça parlait du web 2.0, enfin non, d'une note qui parle du web 2.0, et puis d'une autre aussi lue bien avant, parce que moi le web 2.0 je m'en fous presque. Ce qui est intéressant, c'est la construction du fantasme, l'érection du mythe si on veut.  Alors ces notes, là et là, défantasment, prennent la mythologie à rebours. Ceux qui y croient, curieusement, ne sont pas loin de cette démarche de déshabillage. Chacun de son coin du prisme. De quoi réfléchir sur le statut du vocable. Sur d'autres choses aussi : la dématérialisation ; la frontière interne/externe ; celle domaine privé/domaine public, l'échange et le don ; le dépôt, la mémorisation et l'appartenance.  Et sur un petit détail, pendant que ça me passe en tête : sur gmail il y a cette chose merveilleuse nommée Auto-save, grâce à laquelle on peut cliquer bêtement partout sans perdre le mail en cours d'écriture. "Saves to ‘Drafts’ as you’re composing. Never lose a half-written email again." Depuis le temps, ça pourrait exister sur un blog. C'est du web 2.0 ou du fantasme ?

Paire Nokia

Jolie opé promo par Nokia, à voir ici. Animation à la Pixar avec un synopsis inspiré du duo Shrek-et-l'âne (chargement un peu long, plus de 2 mn chez moi... mais ça vaut la peine d'attendre un peu) puis on passe aux choses sérieuses : l'ergonomie de l'offre et du viral (boosté par les goodies, très "viraux" eux aussi). Bien joué. Simplement.

A comparer avec l'approche radicalement différente du minisite dédié au Samsung 600 (pioché chez Damien). Promo par l'offre vs promo par le produit, là est la clé de la différence des deux traités. Dans les deux cas, scénarisation qui concilie le maximum de mise en scène avec le maximum d'impact direct.

google web clips

Les web clips sur gmail, à vous d'inventer la vue qui va avec. Un accessoire sympa qui fonctionne en headline, sur le principe du lecteur RSS. Bien sûr, vous connaissez déjà parce que vous avez un compte gmail. Il ya là des idées à prendre pour intégrer le RSS dans un site... Jolie et réelle convergence de services. Intéressante, très intéressante même, la façon dont Google communique dessus sur l'Official Google Blog. A lire.

Pas de compte gmail ? Demandez-moi une invitation.

usp or not

Pour bâtir un PTC (plan de travail créatif), la traditionnelle USP (Unique Selling Proposition) est une ressource de bon sens. On l'oublie trop souvent (c'est vieux ce truc, ouh), mais il faut commencer par elle, la "promesse unique de vente", la promesse quoi, pour faire simple. Mais pas trop simple quand même. Car dire "promesse unique de vente" et "promesse", ce n'est pas la même chose. Restons-en pour l'instant à l'USP, qui permet de dégager un argument "unique" (ie : le plus fort/le plus adapté vs le segment concerné), pour un bénéfice utilisateur majeur discriminant (de préférence). Bien beau, bien rigoureux, mais voilà qui a ses limites. Surtout en marketing relationnel. Pourquoi ?

incitation

Ergonomie incitative par l'exemple ici. Un voile flash pub animé sur le thème "attention chute d'euros" fait accéder à cette landing page. Sobre reprise du claim "Alerte Orange, chute d'euros aujourd'hui" et démarrage direct de l'incitation : énoncé de l'accélérateur et page vendeuse.

bling bling campaign

A découvrir ici, la campagne H&M "we wish you a bling bling Christmas"...  site ludique, très "customer delight" dans sa conception. Bonne référence de mise en scène promo sur fonds d'opportunité stratégique fin d'année, avec plusieurs clés d'entrées interactives. Ciblage féminin, sans clichés thématiques ou visuels. L'ergonomie est remarquable, flash est utilisé pour fonctionner en signalétique continue. De tous côtés, accès produit en un minimum de clic, et adéquation attente/réponse produit. Envie de puiser des idées ? Just ask the magic ball(s).