Et voilà. Après avoir rédigé une note, recherché et cloqué les bons liens soigneusement collectés, je clique je ne sais pas où et je perds ma note. Chiant. ça parlait du web 2.0, enfin non, d'une note qui parle du web 2.0, et puis d'une autre aussi lue bien avant, parce que moi le web 2.0 je m'en fous presque. Ce qui est intéressant, c'est la construction du fantasme, l'érection du mythe si on veut. Alors ces notes, là et là, défantasment, prennent la mythologie à rebours. Ceux qui y croient, curieusement, ne sont pas loin de cette démarche de déshabillage. Chacun de son coin du prisme. De quoi réfléchir sur le statut du vocable. Sur d'autres choses aussi : la dématérialisation ; la frontière interne/externe ; celle domaine privé/domaine public, l'échange et le don ; le dépôt, la mémorisation et l'appartenance. Et sur un petit détail, pendant que ça me passe en tête : sur gmail il y a cette chose merveilleuse nommée Auto-save, grâce à laquelle on peut cliquer bêtement partout sans perdre le mail en cours d'écriture. "Saves to ‘Drafts’ as you’re composing. Never lose a half-written email again." Depuis le temps, ça pourrait exister sur un blog. C'est du web 2.0 ou du fantasme ?
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