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> découvrir arte radio et ses contenus sous creative commons. Voyager dans les podcasts, les télécharger librement (sous creative commons), les podmarker dans "ma radio", mettre le RSS dans son netvibes... ah, juste une interrogation : "ma radio" ne semble pas fonctionner comme un compte avec un log in, donc pas sûr du tout que l'on puisse y accéder de tout ordinateur. Là je suis un peu troublée, je viens de poser la question par mail. edit dès que j'ai du nouveau. Entretemps, offrez-vous une écoute randomisée, inscrivez-vous à la newsletter, et/ou abonnez-vous au RSS.
> Arte radio toujours... dimanche, ne pas manquer le goûter d'écoute, je sens que ça va être bon. C'est ici.
> voir le n°1 d'un webmag qui promet : purpose. Simple, sobre et joli, j'aime déjà.
> si vous aimez les trompe l'oeil, jetez un oeil ici. Camouflage photographique et jeux sur les plans de l'image, en quelques portraits sur fond de paysages urbains. merci aeiou
> aller flâner aussi souvent que possible à l'Hôtel de Ville, et revoir, revoir, revoir les images de Willy Ronis.
> prendre l'air toujours, et friser l'iconoclasme en découvrant tout du bon usage de la piraterie. Un livre par Florent Latrive, dont le mode de diffusion illustre à la perfection le propos toujours clair, incisif, ouvert. Je sais que je vais l'acheter aussi.
> pour les + de 18 ans et/ou amateurs de campagnes bien montées et/ou de junk food et/ou gamers, aller là et puis là aussi. merci Aziz et Stratégies pour ce point très important de la liste, qui nous ramène à notre obsession quotidienne : le marketing relationnel.
16.03.2006 dans variations | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une bannière, un skyscraper, un billboard, avaient pour vocation de renvoyer au contenu d'un site. On les animés, déroulés, "richmediatisés", mais on a peu souvent modifié leur vocation. Maintenant, tout ça risque de changer. Le petit espace publicitaire va se muer en espace de contenu, qui fonctionne dans une mise en abyme. En naviguant dans son déroulé (roll pour déployer, puis clic ou rollover), l'internaute accède à un véritable contenu éditorial, qui variera selon la nature de l'opération et la fonction qu'on lui assignera. Illustration immédiate avec ces espaces déclinés en bannière, billboard et sky par AgencyNet pour BBCA et sa série Footballers' Wives, avant le lancement de la Saison 3 le 19 février...
Pas intrusive grâce au rollover (qui permet une consultation même longue en "opt in"), scénarisable à volonté, cette exploitation de l'espace d'une page web en abyme ouvre des perspectives multiples :
> publicitaires et opérationnelles (en "externe" ou en autopromo), pour une expérience utilisateur et un bénéfice d'usage immédiats du support publicitaire. On le voit sur les exemples donnés ici en lien.
> Informatives et à contenus, compatibles avec l'architecture par grilles d'informations pour enrichir un site / faciliter la navigation, quelle que soit sa vocation et sa ligne éditoriale. Comme avec le lien lourd, on peut créer des niveaux de lecture et d'action pour hiérarchiser les contenus et jouer les apports ou les focus.
> utilitaires, appliquées au menu ou à la barre de navigation.
> et pourquoi pas, une utilisation dans le cadre de l'emailing ? à condition de ne pas ralentir le renvoi au site, qui est la vocation de l'email. Donc ne pas compliquer l'eyemap de l'email, dont l'ergonomie n'est pas celle d'un site. Donc là c'est discutable en fait. (discutable aussi de dire que l'ergonomie de l'email n'est pas celle d'un site).
Amusant : cette construction restitue sur écran un effet depuis longtemps exploité dans le mailing print (enveloppe dans l'enveloppe, pliages spéciaux en dépliant ou effets de découpes...), ou en presse (voir par exemple la mise en page de titres comme Capital).
nb vu il y a quelques jours quelque part sur le site Glamour, un effet similaire avec un billboard Kodak. Si vous l'avez vu ailleurs, ne manquez pas de me signaler l'url...
viaAdland.
15.03.2006 dans écran | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Que signifie retirer une image de la sphère publique que constitue la rue ? Lui ôter sa visibilité ? Oui, si on considère le geste comme un performatif : "cette affiche n'est pas visible", dit le jugement, à entendre alors comme quand on dit "je ne suis pas visible" lorsque l'on s'estime pas présentable (pas rasé, pas coiffée, en peignoir...), elle n'est pas montrable. Elle ne sort pas de la sphère publique et visible pour autant. Au contraire, le web discrètement l'aspire, la mémorise, la republie, la transforme en conversations ébruitées, procède à une expansion théoriquement infinie et définitivement mémorisée. Entrez par exemple Nolita Pocket Toscani dans les moteurs (ou encore ra-re, toscani), puis une url dans talkdigger, et regardez comment le web procède à la revisibilisation de l'image, en fait un pur fil de conversation, un pur objet sémantique d'une certaine manière. Changement d'optique. Voici l'affiche cachée dématérialisée, relue, mais surtout plus que jamais publique.
Autre republication, totalement ouverte, autre répliquation, par la marque elle-même. Sur son site web, avec le voisinage de deux images qui renouvellent l'interprétation et accroissent, à tous les sens du terme, la visibilité sociale de cette Nolita.
(edit) le visuel 2. est-il une "contre-attaque" du photographe, comme la réponse du berger à la bergère de janvier 06 vs les interdictions sur la campagne ra-re ? Je n'ai pas la réponse.
14.03.2006 dans écran | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
...which I will do immediately, as I nearly simultaneously discovered I had an increasing number of american and british visitors and probably the best 2.0 joke on air.
Don't miss it, do click -don't forget to see FAQ to get all you can out of it.
13.03.2006 dans variations | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
1. immersion
Navigation enchantée avec le minisite d'inspiration fantastique dédié à la peugeot 207. Un teaser inattendu nommé p07experience. Comme un atelier expérimental, une gratuité délibérée dans les 4 premières séquences video, série de paysages graphiques où le promeneur cliquera de temps à autre, se laissant inciter par le scintillement des icônes en bas de la video, pour participer au mouvement de l'image et au voyage. Menu minimaliste et coulissant au dessus de la zone animée, qui laisse entrevoir une image clé de la séquence au passage de la souris. Passées les 4 expériences oniriques et décalées, une séquence 5 plus pragmatique, pour aller sur la présentation de la 207 et revenir à la rationnalité de grilles d'informations et de déroulés produit qui croisent les présentations visuelles (360°, photos et videos). Envie de suivre ? Le formulaire est concis, simple, aimable : il donne envie de faire de la pige. Mais auparavant, vous aurez peut-être eu envie de faire une nouvelle expérience en matière de formulaire "viral" : vous aurez alors cliqué sur la discrète icône de mail de la séquence 5 du teaser et customisé jusqu'au template du mail avant d'envoyer. Joli. Via strategies. fr
2. évasion
Loin, très loin de tout produit, ici l'artiste détourne les algorythmes et restitue sur le web le déroulé éphémère et insaisissable du rêve, appelé par un mot, celui que vous voulez, déclenché par le clic, fugace motorisation onirique. C'est étonnant, beau, captivant. Solaas invente votre rêve virtuel : "Dreamlines is a non linear, interactive visual experience. The user enters one or more words that define the subject of a dream he would like to dream. The system looks into the web for images related to those words, and takes them as input to generate an ambiguous painting, in perpetual change, where elements fuse into one another, in a process analogous to memory and free association". (source)
Et quand on dit aussi fugace que le rêve... reloadez avec le même mot et essayez donc de retrouver votre rêve...
3. wêberie de l'internaute solitaire
207, experience, papillonnage, teasing experiental. Et vous ?
08.03.2006 dans écran | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il arrive parfois qu'une pub passe dans le cache. Ainsi pour telle cène révisualisée et aussitôt attaquée, tel spot xbox qui baisse d'un ton dans le plan media (autocensure de la marque ? calcul de buzzness ? on verra ça plus tard). Pour l'heure, c'est cette image, en affichage, d'Oliviero Toscani pour Nolita Pocket que L'IAP (institut italien d'autodiscipline publicitaire) a interdite, arguant qu'elle mettait en scène une "sexualité déplacée" et un "modèle détérioré d'enfant".
Cette image est troublante en effet. Elle n'est pas directement obscène ni dégradante ; les images "zoophiles chic" de Sisley (2003 si mes souvenirs sont bons), le trash Diesel, un certain "porno chic", le furent autrement. En lecture immédiate, elle ne choque pas, elle n'agresse pas. On pourrait même la trouver assez innocente. Tout au plus pourrait-on lui faire reproche d'une certaine banalité publicitaire, à cette image bien léchée, bien réalisée, castée comme il faut. Les signes sexuels ne sont pas ouverts. Mais pourtant... ils sont là, dans le cache de l'image, glissés dans son ambiguité : les deux enfants pourraient être frère et soeur. Mais leur attitude suggère aussi la maternité, et la construction de l'image appelle les visions picturales de la vierge à l'enfant. Donc, parentalité revisitée dira-t-on, évocation de "la grande" qui prend soin du petit dernier, imitant le geste maternel, pas sexualité. Pourtant. Le sexe à demi montré du bébé, le soutien gorge "infantilisé" mais bizarrement présent de la petite fille (porte-t-on à cet âge un haut de maillot de bain sous une chemise plus qu'entrouverte ?), sont dans une semi-innocence, une suggestion qui les fait basculer dans le signe importé d'un autre univers. L'univers de la sexualité adulte précisément. Il y a là bien plus que la vague évocation de la parentalité. Ce sont ces signes qui, comme venus d'ailleurs, ont été déplacés, transposés dans le monde de l'enfance. Et c'est là que le regard achoppe. Sans eux, l'image était tendre, enfantine. Avec eux, il y a quelque chose qui ne va pas. Comme un malaise. Un sentiment de gêne diffus que j'ai éprouvé devant les angelots fessus de Fragonard par exemple, ou devant certaines pages modes où les models ont l'air d'avoir 14 ans. Ce n'est pas le pénis du bébé, ce n'est pas le soutien-gorge, qui sont source de malaise. C'est la façon dont ils s'insinuent, avec -comment dire ? une sorte de violence invisible, indicible du coup. C'est le hiatus entre le monde des signes de l'enfance et celui du monde des adultes, qui ne peuvent sans se rencontrer risquer de faire surgir des tabous auxquels, au fond de nous, nous ne pouvons renoncer, parce qu'ils protègent l'enfant que nous sommes encore.
Suggestion de motorisation onirique : doutes.
07.03.2006 dans faits divers, print | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Envie de jeter un coup d'oeil sur un videomail ? Voici le premier que j'aie reçu, il est à vous.
L'idée est sympa. ça séduit. Passée la phase d'enthousiasme, la question, c'est de savoir si ça apporte quelque chose à l'emailing, et quoi.
07.03.2006 dans variations | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Demain matin ou ce soir, quelle différence ? Donc demain matin, c'est pareil. Début ou fin de matinée, ça peut attendre 11h, ça revient au même. Et puis j'ai du boulot, des mails à envoyer, le générique de 6 feet under à revoir et à capturer (justement pour une note), et puis je préfère prendre le temps quand j'aurai vraiment le temps pour faire une note un peu bien, d'ailleurs il faut que je rechoppe d'abord la video pour la note promise l'autre jour, que je cherche encore un peu d'info, ou un angle d'attaque, ou les deux, donc je verrai ça à tête reposée ; de toute façons mes sujets sont là, avec tous les liens, j'ai les idées c'est l'essentiel (maintenant que j'ai bien pris le temps de les accumuler), ça ira assez vite de poster. Ce soir. Parce que le soir, c'est le meilleur moment pour bloguer remettre au lendemain.
Motorisation stratégique du soir : attentisme, HBO, promesse.
05.03.2006 dans faits divers | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)