short stories

les technophobes anonymes sont réactifs

...un mail envoyé à 17h présente des excuses pour la "boulette" d'hier.

Les mots essentiels : "une erreur s’est glissée dans le dernier mail que vous avez reçu, laissant apparaître votre adresse mail. Il s’agit d'une erreur de programmation de notre part. Nous en sommes profondément désolés et nous vous présentons nos excuses."

Sobre, factuel et adapté à la taille de l'événement, il est à la fois réponse pour ceux qui se sont aperçus du fait, et préventif/transparent pour ceux qui ne s'en sont pas aperçus. Un cas intéressant de ce que j'appelle la microcommunication.

les technophobes anonymes sont VRAIMENT technophobes

...ou alors ils jouent à la preuve par l'exemple dans une perspective de persuasion : j'ai reçu aujourd'hui un emailing des technophobes  anonymes, comme une floppée d'autres destinataires dont les adresses sont visibles à tous (à vue de nez je dirais 1 500 gagnants). Déjà des protestations. Je les comprends. Reçues par toute la liste apparemment. Enfin, au moins par une personne, n'allons pas trop vite dans les déductions.

Who's afraid of the big bad bug ? Comme nous le dit à tous fort crédiblement Jean-Michel,

"Moi, Jean-Michel, je vous l’affirme haut et fort : la micro-informatique et toutes les autres technologies vous paraîtront aussi inoffensives qu’une portée de chatons ! Alors laissez vos angoisses de côté en rejoignant les Technophobes Anonymes. Grâce à nous, vous pourrez découvrir de nouveaux témoignages et des exercices pratiques afin d’aborder sereinement la technologie."

Et une petite image, en home du site, pour le plaisir des yeux :

Je sais, c'est mauvaise langue : pas pu résister... Des conneries, on en fait tous. Par pitié, camarades récipiendaires, arrêtez de protester ;)

l'accroche éternelle

Tout le monde connaît Sade, même sans l'avoir lu ; ce que l'on sait moins, c'est avec quel esprit il a inspiré la conception-rédaction. Le souvenir ne m'a jamais quitté, de cette annonce parue il y a bien longtemps, à l'occasion de la sortie de l'oeuvre de Sade dans la Pléiade : je n'en ai nul exemplaire à scanner, alors je vous la raconte.

Page nue, fond blanc, le volume en visuel, titré "les oeuvres complètes de Sade" (ou approchant -l'essentiel est de comprendre qu'on identifiait tout de suite qu'il s'agissait de Sade).

Au pied du volume, l'accroche : L'enfer sur papier bible.

J'aurais dû découper, mettre de côté, archiver ; je ne l'ai pas fait. A l'époque, je ne savais pas que je serais CR un jour -tant pis pour moi. Je n'ai pas oublié -tant mieux.