A Jean-Michel Ribettes*, elle confie :
"Tout ce qui n’est pas moi m’intéresse."
"Chaque photographie est une cérémonie de la disparition."
"Mes autoportraits sont des natures mortes. Ce que je montre, c’est l’image d’un cadavre."
*Tout ce qui n'est pas moi, Jean-Michel Ribettes, Actes-Sud, 2007
Kimiko Yoshida est photographe. Elle se photographie, mais ses autoportraits stricto sensu sont tout sauf des portraits d'elle, puisqu'elle s'emploie à s'en faire disparaître, dans une mise en scène et un décor aussi travaillés que celle d'un opéra ou d'un film d'époque. Etrange opératique, jolie et ironique. Chaque image crée un "ailleurs" ; "je" est ailleurs, aussi. Vertiges exaego. Le plus simple est d'aller voir, parce que si vous ne connaissez pas son travail ce que je vous raconte là ne vous dit probablement pas grand chose ;)...
Le site : http://www.kimiko.fr/index.html
Les images : http://www.kimiko.fr/art/index.php
Une bibliographie : http://www.kimiko.fr/index.php?p=10
A la rentrée, deux rendez-vous parisiens :
MUSÉE FRANCAIS DE LA CARTE À JOUER
participation Biennale d’Issy-les-Moulineaux
UNE BEAUTÉ VIOLENTE À EN PERDRE LA RAISON
14 septembre - 21 Octobre 2007
MAISON GUERLAIN
participation au Parcours Privé, FIAC 2007
MIROIR, MON BEAU MIROIR
68, avenue des Champs-Élysées 75008 Paris
10 Octobre 10- 10 Novembre 2007
Quelques vagabondages :
"l’identité est un fantasme, une projection imaginaire, elle n’est qu’un feuilletage d’emprunts identificatoires successifs."
(http://www.lacritique.org/article-des-visages-sans-visages)
Video d'un entretien avec kimiko yoshida : http://www.creativtv.net/v2/photo2002/video/yoshidav.html#
"chaque jour je me cherche moi-même plus loin de moi"
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